La France n’a plus qu’une seule usine de fabrication de panneaux solaires à cause de la concurrence chinoise

L’industrie solaire française fait face à une réalité économique complexe : l’ultime usine de fabrication de panneaux solaires lutte pour sa survie face à l’omniprésente concurrence chinoise. Cet article explore les impacts de cette dynamique de marché et les possibles stratégies pour revitaliser le secteur solaire national, en quête de renouveau et d’innovation.

Domination chinoise et défi pour la fabrication française

Le secteur photovoltaïque français travers un moment délicat dominé par la concurrence accrue de l’industrie solaire chinoise. Les panneaux solaires importés de Chine, bénéficiant de subventions importantes, ont pris le dessus sur la production locale, contrastant fortement avec la situation autrefois florissante des fabricants français.

Aujourd’hui, Voltec Solar, basée à Dinsheim-sur-Bruche dans le Bas-Rhin, se distingue comme la seule usine restante sur le territoire français. Après plus d’une décennie dans l’industrie, le directeur de Voltec a assisté à un déclin massif, avec la disparition de nombre de ses concurrents nationaux, abandonnant face à une compétition jugée inégale.

Impact économique sur les acteurs locaux

L’absorption du marché par les produits à bas prix provenant de Chine a eu des répercussions notables sur les petites et moyennes entreprises françaises. Comme l’illustre le cas de Systovi, autrefois situé à Carquefou en Loire-Atlantique, la compétitivité face aux géants chinois a poussé certaines entreprises locales jusqu’à la fermeture, laissant derrière elles de nombreux salariés sans emploi.

Ce monopole a transformé le paysage économique, ébranlant profondément l’industrie photovoltaïque nationale et questionnant la pérennité des emplois dans ce secteur. La délocalisation de la production soulève également des problématiques de dépendance énergétique et de sécurité économique pour la France.

Des perspectives d’amélioration avec la nouvelle législation

Face à ces difficultés, des mesures protectionnistes ont été adoptées au niveau européen pour encourager la production locale. Une nouvelle législation, prévoyant que d’ici 2030, 40% des panneaux solaires installés en Europe devront être fabriqués sur le continent, vient redonner un souffle d’espoir à l’industrie.

Cela se manifeste par des projets ambitieux comme celui d’Holosolis, qui envisage de construire une gigafactory en Moselle, prédite comme la plus grande usine de panneaux et de cellules photovoltaïques en Europe. Cette entreprise prévoit la création de 1700 emplois, annonçant un renouveau potentiel pour la filière sur le territoire national.

L’instauration de cette règle représente une avancée significative pour la ré-industrialisation de la France dans ce secteur crucial, promettant une relance de la production domestique et une réduction de la dépendance aux importations.

Un marché à fort potentiel

L’avenir semble prometteur avec un marché des panneaux photovoltaïques estimé à 20 milliards d’euros sur les dix prochaines années en France. La demande pour des solutions énergétiques durables ne fait qu’augmenter, signalant une opportunité de croissance pour les entreprises qui parviendront à s’aligner avec les exigences de production locale et de respect des normes environnementales.

Avec ces évolutions législatives et économiques, le secteur photovoltaïque français pourrait bien connaître une renaissance, propulsée par la volonté de réintégrer la production sur le territoire national et de répondre efficacement aux besoins énergétiques modernes.

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